Jan 152012
 

Rafting sur l’Isère
C’est à l’occasion de mon anniversaire que mes amis m’ont offert cette descente en raft. L’Isère est une rivière dont la source d’eau glacée est captée des glaciers de Savoie et qui se jette dans le Rhône.

Le parcours
Il faut environ 2h30 de descente en raft, depuis la ville de Bourg-Saint-Maurice, pour rejoindre la base de Centron.

  • le parcours fait 22 kilomètres de distance, c’est l’un des plus longs de France.
  • les rapides qui constituent ce parcours vont de la classe III à la classe IV, sur un maximum de VI en France.

Nota : Il n’est possible de réaliser la descente en raft qu’à certaines heures de la journée. Les barrages d’EDF retiennent l’eau, diminuant ainsi le flux de la rivière Isère. L’EDF relâche l’eau plusieurs fois par jour pour faire tourner ses turbines et fabriquer ainsi l’électricité de la région. C’est à ces moments-là qu’il est possible de pratiquer le rafting.

Au départ du club Franceraft
Le club se trouve sur les bords de l’Isère, dans la commune de Centron, située entre Bourg-Saint-Maurice et Moutier en Savoie.

Après avoir pris connaissance du déroulement de notre après-midi par l’équipe du club, ils nous invitent à revêtir une combinaison de néoprène. C’est indispensable pour résister à la température de l’eau qui est de 10°C.

-> Ce fut un moment difficile 😉

Ensuite nous embarquons dans le minibus du club pour rejoindre la ville Bourg-Saint-Maurice, lieu de départ de la descente en raft. La route sinueuse longe l’Isère pendant 30 minutes. Nous en profitons pour faire la connaissance d’Anne, notre sympathique monitrice de rafting.

Instructions avant le départ
Arrivée à Bourg-Saint-Maurice, nous sommes briffés sur les points importants concernant le rafting. Cette étape est obligatoire pour ne pas risquer l’accident bête lors de cette activité qui se pratique en eau-vive. Anne nous fait part des points suivants :

  • consignes de sécurité à bord du raft,
  • apprentissage du langage utilisé pour naviguer en groupe sur le raft,
  • maniement de la pagaie sur le raft,
  • conduite à tenir en cas d’immersion d’un membre de l’équipage,
  • gestes à appliquer pour repêcher une personne tombée à l’eau.

Mise en eau…
Les consignes acquises, c’est revêtu d’un gilet de sauvetage et d’un casque de protection que nous mettons le raft à l’eau. C’est parti pour réaliser la descente en raft d’une partie de l’Isère. Après quelques coups de pagaie pour mettre en pratique ce que nous venons d’apprendre, nous sommes prêt pour rejoindre la ville de Centron.

… vive
Dès le début, nous entrons dans le vif du sujet. Pour connaître son équipage et nous faire découvrir l’embarcation, Anne nous fait pratiquer quelques mouvements sur le raft et dans la rivière. Cela met en confiance tout l’équipage.

Accélération dans les rapides de la rivière
Quelques instants après avoir commencé la descente, nous sommes confrontés aux rapides de l’Isère. Nous écoutons les commandes données par Anne, chef de bord. Ce sont des commandes simples, du type :

  • gauche : en avant
  • droite : en arrière

Il suffit alors, pour nous, de réaliser le pagayement dans le sens qu’Anne nous dicte. Le raft réagit rapidement aux manoeuvres. Tout du long du parcours, Anne nous explique les informations à retenir sur les villes que nous traversons, pour en connaître un peu plus sur la Savoie et l’Isère.

L’équipage que nous constituons se connait bien; la progression de la descente se réalise parfaitement.

Retournement du raft
Anne nous a concocté un retournement de l’embarcation à un emplacement choisi, pour ne pas risquer de perdre un des membres de l’équipage dans les eaux vives de cette rivière. C’est un grand moment de rigolade entre nous. L’eau froide de l’Isère finit par nous faire du bien, tellement la journée était ensoleillée.

Chocs avec des rochers
Parmi les manoeuvres que nous effectuons, l’une d’elles consiste à diriger le raft vers les rochers, pour les prendre de pleine face. Grâce à cela, nous en savons un peu plus sur le comportement du bateau et les pratiques à réaliser dans ce genre de situation.

Les gorges de Centron
Aussi appelées les gorges de la pucelle en raison d’une histoire médiévale. Nous traversons un paysage grandiose, à nous couper le souffle. Nous apprécions en silence pour profiter encore plus de cet instant magnifique. D’autant que la traversée de ces gorges s’effectue lentement, la rivière étant plus calme à cet endroit.

Saut dans l’Isère
A mi-parcours des gorges, nous avons laissé le raft sur l’une des rives de l’Isère. Après avoir emprunté un petit chemin de terre pour se retrouver à côté d’un vieux et magnifique pont de pierre, appelé le pont Romain, qui traverse les gorges de Centron. L’un des membres de l’équipe de Franceraft nous explique comment sauter en toute sécurité dans les eaux de la rivière.

Le saut dans cette eau bleue est encore un moment magique de cette aventure.

Vers la fin du parcours
Quelques instants avant de terminer le parcours, Anne nous fait dégonfler partiellement le raft. Cela s’effectue en plusieurs fois, le bateau pneumatique étant compartimenté pour éviter qu’une crevaison fasse couler l’embarcation.

-> Cette action permet de rendre le raft plus mou.

L’effet désiré est d’accentuer la sensation des rapides qui sont sur la fin de parcours. Cela a fonctionné comme prévu !

De retour à la base
Nous avons rincé les combinaisons de plongée et mis tous les équipements à sécher. Ensuite, les membres de Franceraft nous ont sympathiquement offert un verre de citronnade pour terminer cette formidable après-midi.


Photos de la descente de l’Isère en raft
Voici les photos de notre parcours réalisé entre amis pendant l’été 2011

Vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir et utiliser les boutons << et >> pour naviguer d’une photo à l’autre. Pour quitter l’affichage en grand, il suffit de cliquer sur l’une des photos.


Club de rafting
Pour réaliser cette descente en rafting, nous avons choisi le club Franceraft Savoie. Ils sont spécialistes des sports d’eau vive (rafting, nage en eau vive, hydrospeed, canoë-raft, airboat sur l’Isère et le Doron de Bozel deux rivières parmi les plus belles des Alpes).

Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez vous rendre sur le site officiel de ce club via l’URL suivante.
http://www.franceraft.com

Jan 072012
 

Randonnée verticale
Littéralement, voie ferrée. La Via Ferrata c’est un parcours sportif équipé de bout en bout d’une ligne de vie auquel il faut en permanence être accroché via une longe dynamique. Certaines personnes parlent de randonnée verticale pour décrire une Via Ferrata.

Equipement obligatoire
Equipement Via FerrataVoici la liste de l’équipement obligatoire pour réaliser un parcours de Via Ferrata :

  • une paire de chaussures de montagne en très bon état,
  • un baudrier, aussi appelé harnais, ajusté à votre taille,
  • une longe dynamique avec absorbeur d’énergie,
  • un casque de protection de montagne, ajusté à votre taille,
  • une poulie (sur certain parcours, mais pas celui de la Via Ferrata des Bettières).

Attention : Cet équipement doit être en parfait état. En plus d’être obligatoire, il est indispensable. Il minimise le risque d’accident grave et ses conséquences. Il ne faut surtout pas s’aventurer sur ce type de parcours sans cet équipement.

Liste d’équipement utile
Je vous conseille aussi de vous munir des effets suivants :

  • un mousqueton pour se vacher à une échelle pour réaliser des pauses (ou une longe de repos si votre longe dynamique n’est pas pré-équipée pour accueillir le mousqueton),
  • une paire de gants pour ne pas vous égratigner les mains sur les parois. Ces gants peuvent avoir le bout des doigts ouverts, afin de sentir la paroi montagneuse,
  • une corde pour assurer les enfants, dans le cas où vous réalisez la pratique de la Via Ferrata en famille.

Hormis pour la paire de chaussures, vous pouvez louer l’équipement à la journée, dans les magasins de sports locaux. La location du kit Via Ferrata coûte, par exemple, 12 euros par jour chez l’Inter Sport de Nancroix.

Contenu du sac à dos
En plus de l’équipement précédent, il est nécessaire de prendre un sac à dos, comme toutes sorties en montagne. Celui-ci doit contenir :

  • une gourde en aluminium d’un litre d’eau,
  • une collation : de type barre vitamine, pâte de fruits,
  • de la crème de protection solaire ayant un indice maximal,
  • une paire de lunettes de soleil,
  • un vêtement contre le froid (le haut est suffisant, la pratique de la Via Ferrata s’effectue l’été).

En pratique
Pour la première fois, je vous recommande de recourir aux services d’un guide de montagne. Vous trouverez tous les renseignements à l’office du tourisme local. Le prix n’est pas excessif et cela vous permet d’appréhender les parois verticales qu’offre ce type d’activité. Le guide sera présent pour vous aider et vous rassurer tout au long du parcours. Il vous fera aussi partager ses connaissances et sa passion pour la montagne.

Une fois pourvu de l’équipement indispensable à la pratique de la Via Ferrata et des consignes de sécurité relatives à la pratique de cette activité, vous pouvez y aller. Dès le premier mètre sur le parcours, il faut accrocher les deux mousquetons de la longe dynamique à la ligne de vie et progresser lentement. Quand il n’est plus possible d’avancer à cause des points d’attache de la ligne de vie, il faut décrocher l’un des deux mousquetons et le raccrocher aussitôt derrière la queue de cochon. Ensuite, il faut décrocher l’autre mousqueton et le placer à côté du précédent. Vous pouvez maintenant continuer à avancer dès que les deux mousquetons se trouvent du même côté de la ligne de vie.

Il faut veiller à ne pas croiser les longes, pour le confort de progression, lors du prochain passage d’une queue de cochon.

Nota : Pour des raisons évidentes de sécurité, il faut toujours être accroché :

  • au moins une fois à la ligne de vie, lors du déplacement des mousquetons,
  • par les deux mousquetons sur la ligne de vie, lors de la progression sur le parcours.

Il est indispensable, pour les non sportifs, de progresser lentement pour ne pas s’épuiser trop vite et/ou se retrouver avec la tête qui tourne. Prenez toutes les pauses que vous voulez et profitez des points de vue magnifiques qu’offre ce type de randonnée. Ne vous engagez pas sur une voie qui est hors de votre condition physique.

Avant de partir
Il est indispensable de connaître la météo pour la demi-journée de sortie, car le temps en montagne peut vite changer. La météo locale est toujours précise et consultable, par exemple, sur les portes des offices de tourisme. Soyez en forme et prenez les précautions d’usage avant le départ.

La Via Ferrata des Bettières
En Savoie, près des communes de Nancroix et Peisey, ce parcours se trouve à la porte-refuge de Rosuel du parc national de la Vanoise. Il jouit d’une vue panoramique exceptionnel sur le parc naturel de la Vanoise, entre vallée, glaciers et haute montagne.

La Via Ferrata des Bettières offre trois sorties possibles. Chacune de ces sorties permet de quitter le parcours avant qu’un tronçon plus difficile ne commence. Ce qui la rend accessible aux débutants comme aux adeptes réguliers de cette pratique.

Les trois tronçons ont un niveau de difficulté progressif, qui va de :

  • PD – (peu difficile)
  • AD – (assez difficile)
  • D+ – (difficile)

L’un des gros avantages de cette Via Ferrata, étant de ne pas être constamment sur une échelle, vous êtes en contact avec la paroi montagneuse à plusieurs moments du parcours.

Le parcours est équipé, suivant les tronçons ou étapes :

  • d’un câble acier tout du long (ligne de vie),
  • de marches d’échelle ancrées dans la roche,
  • de pédales,
  • d’un pont népalais (uniquement dans la deuxième partie).

En plus, vous disposez d’une vue panoramique magnifique sur la vallée de Rosuel et du sifflement permanent des marmottes.


Photos de la Via Ferrata des Bettières
Voici les photos de mon parcours réalisé pendant l’été 2011 sur la Via Ferrata des Bettières.


Vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir et utiliser les boutons << et >> pour naviguer d’une photo à l’autre. Pour quitter l’affichage en grand, il suffit de cliquer sur l’une des photos.


www.laviaferrata.net - La Via Ferrata en FranceSite sur les Via Ferrata
LaViaFerrata.net recense toutes les Via Ferrata de France avec :

  • topos,
  • photos,
  • possibilité de filtrage par département ou région,
  • possibilité de tris par de nombreux critères,
  • affichage personnalisé.

Ce site regroupe également de nombreuses informations sur la pratique de cette activité. Le tout permettant de trouver rapidement votre prochaine sortie en Via Ferrata.

Mar 022011
 

C’est en groupe que nous sommes allés faire le saut de notre vie !

L’environnement du saut
Situé au milieu d’un triangle géographique entre les villes de Villiers-Bocage, Vivre et Saint-Lô, cet ancien viaduc ferroviaire, construit sur les plans de Gustave Eiffel en 1887, est devenu en 1990 une base de loisirs et sports extrêmes :

  • saut à l’élastique à 61 m,
  • tyrolienne géante de 400 m,
  • balançoire géante,
  • saut pendulaire.

La préparation
Après la pesée, pour régler la tension de l’élastique, nous franchissons une passerelle de 110 mètres de long suspendue dans le vide. Arrivés au bout, nous sommes accueillis par des personnes qui savent nous mettre en confiance. Ils nous attachent une sangle aux chevilles, elle-même reliée à un harnais de sécurité et à l’élastique. Puis, le mou de l’élastique réglé en fonction de notre poids, nous quittons l’espace de préparation.

Le saut
C’est à cloche-pied que nous devons nous rendre au bord de la passerelle. Un dernier sourire pour la photo, un vrai sourire commercial, hein ! Pour certains d’entre nous, ce fut très difficile de lâcher les deux rampes qui nous retiennent debout. Les pieds reculent tout seul… alors qu’il ne faut placer que les talons sur le rebord de la passerelle. Une dernière prise de respiration, une bouffée de chaleur nous envahit. C’est le moment d’y aller.
… et hop !

La descente
La descente dure quelques secondes, mais ce temps parait infiniment long, même des années après le saut. Dans les tous premiers instants, on se dit que cela ne se passe pas comme prévu, les yeux rivés sur l’horizon. Puis, petit à petit, le lac à l’aplomb du point de chute, s’approche. Et voilà, il y a contact ! (c’est une option :))

Les impressions à chaud
Au départ, il n’est pas naturel de sauter dans le vide. Mais, une fois que le saut est terminé, grâce à l’adrénaline générée, je n’avais qu’une seule envie, le refaire : encore et encore…

Les impressions à froid
C’est un truc de taré ! Qui se transforme en un moment merveilleux, laissant un souvenir inoubliable pour le restant de sa vie.


Voici les photos du saut à l’élastique que j’ai effectué au viaduc de la Souleuvre.


Vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir et utiliser les boutons << et >> pour naviguer d’une photo à l’autre. Pour quitter l’affichage en grand, il suffit de cliquer sur l’une des photos.


Pour en savoir plus
Ce saut a été réalisé sur l’un des sites appartenant au célèbre AJ Hackett, vous pouvez vous rendre sur le site dédié à ce centre de saut via l’URL suivante :
http://normandie.ajhackett.com/

Une autre adresse d’un site Internet pour trouver les lieux de sauts à l’élastique en France :
Saut Elastique